Bienvenue

10 décembre 2008

Le Tarot de Marseille a été dessiné vers I760 par Nicolas Conver.

Malgré l’existence de nombreux tarots, plus ou moins proches de celui-ci (certains mêmes antérieurs de plus d’un siècle, y compris dans la tradition dite « de Marseille »), le Tarot de Nicolas Conver a toujours joui d’une faveur particulière, tant auprès des diseurs de bonne aventure (professionnels ou non), que des amateurs d’ésotérisme, des férus de symbolisme et d’alchimie, et de misfits en tout genre.

Vous trouverez beaucoup de blogs et de sites extrêmement avertis ou érudits. Ce blog-ci n’est que celui d’un amovrevx du Tarot de Nicolas Conver, qui propose simplement quelques pistes pour l’aborder.

(plus de détails sur chacun de ses sites en cliquant dans la colonne de droite la page SITES et ses sous-pages)

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Tarotchoco, le blogue de Rom

… le site qui m’a fait ressortir mon tarot du placard… Avec Rom aux manettes, c’est le décodage immédiat !

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Marie-France Jaffrennou

… une approche très différente, et passionnante : les images cachées dans le Tarot de Nicolas Conver. M.-F. Jaffrenou est la référence incontournable en la matière (son blog).

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Cript Kabbale

… un joyau, une véritable source d’inspiration ! Allez voir, faites-vous votre propre idée… Moi je suis devenu fan!

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Charly Alverda

… un nom que vous avez forcément croisé ici ou là si vous travaillez sur les Tarots. Tarots « historiques » et Maîtres Cartiers, Alchimie, Rose+Croix, Spiritualité : une petite sélection d’articles disséminés sur la toile (cliquez sur Charly Alverda dans la colonne de droite).

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Toutes sortes de sites sur le Tarot

Au-delà des approches inspirées de ces 4 grandes pointures, ce blog propose aussi des liens vers des sites étonnants, souvent inclassables, parfois d’apparence anodine… Symbolique, Alchimie, Langue des Oiseaux, numérologie, divination, ésotérisme etc… Mille moines, mille religions ! (cliquez sur la page Toutes sortes de sites, colonne de droite).

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Mon grain de sel

D’abord, au petit bonheur:

  • des documents, des idées, des intuitions ingénieuses ou foireuses… bref, un peu de tout : superstitions en rapport avec le Tarot, approches numériques, systèmes d’organisation des cartes, méthodes de tirages ou d’interprétation des tirages…
  • des liens vers des sites, sans rapport évident ceux-ci avec le Tarot de Conver, mais qui me semblent y être reliés, d’une façon ou d’une autre, parfois très inattendue…

Et puis, de façon un peu plus structurée :

  • des « scans » de tarots historiquement intéressants, évidemment le plus proches qu’il est possible des « originaux » (vraisemblablement perdus) du Tarot de Conver: Conver au pochoir (photos provenant du site de Ph. Camoin), Jeu du Bicentenaire Camoin I760-I960 (merci à Rom) etc.
    Il ne reste, semble-t-il, que les bois gravés, les « moules » en bois de poirier, qui ne sont pas accessibles au commun des mortels (et les rares photos que j’ai pu trouver sur le web sont assez floues).
    Pour tous ces fichiers graphiques, à VOIR, cliquez dans la colonne de droite sur la page VOIR ou ses sous-pages.
  • un regard sur différents types d’écriture (un de mes dadas ;-)), tout particulièrement celles que l’on trouve dans les cartes elles-mêmes, dans les « cartouches » (page VOIR les cartouches),

avec l’ambition première toute égoïste de mieux connaître, et ce faisant pourquoi pas, de participer un peu à votre propre approche de cet étrange objet : le Tarot de Nicolas Conver.

13-petitthumb

.
Evidemment,
vos
remarques
et
réflexions
sont
bienvenues !
.

Quelques images cachées du Tarot

14 mars 2009

Marie-France Jaffrennou (son blog) est l’auteure d’une approche originale et passionnante du Tarot de Nicolas Conver :

elle débarrasse les cartes de leurs couleurs, afin de rendre plus visibles les traits qui les composent. Ceux-ci acquièrent une netteté, qui permet de repérer des images cachées dans les cartes.

Son livre « Correspondance Tarot » expose un grand nombre d’images cachées, qui ne représentent pourtant qu’un petite partie des milliers qu’elle a découvertes. Ce livre est un joyau, que je vous recommande chaudement.  Vous trouverez quelques exemples de son travail reproduits dans ce blogue, avec son autorisation (cette partie est en construction). 

Je présente ci-après quelques découvertes produites grâce à sa technique (mais moins élaborées que les siennes).

Je vous en mets combien de cartouches ?

12 mars 2009

cartouches-1-11

cartouches-12-00

… une alternative agréable à la clope, pour tout ceux qui ont arrêté de fumer :

Grâce à Rom, qui met à la disposition des internautes le scan du « Tarot du Bicentenaire Camoin » (C’est du moins le nom que Rom lui donne. Cherchez bien: on ne les trouve nulle part ailleurs, que je sache… Où a-t-il déniché cette édition que personne ne connait? Mystère et boules de gomme) , bref, avec cette magnifique édition, on a enfin des cartouches pour travailler !

Prochainement, pour se mettre en bouche, un petit regard sur le cartouche de LA JUSTICE

suivi de près d’un décrochage (si j’ose dire…) vers LE °PENDU.

Je reproduis un commentaire sur ces cartouches (et sur ce Tarot du Bicentenaire) d’un spécialiste reconnu des Tarots historiques : Charly Alverda :

Bonjour Jérôme

Il n’y a rien de mystérieux à ce terme : “tarot du Bicentenaire” . Il a été édité dans les années 60 par M. Camoin pour le bicentenaire de la maison. Il doit en rester quelques preuves sur le site Traditions et Tarots où je sévis, à l’article N. Conver.

Ce tarot n’est vraiment pas une réussite […] [Mr Camoin] l’avait édité non pas traditionnellement, mais avec les procédés modernes d’où la perte de définition et surtout l’inversion de couleurs.

Bien à toi

Charly

LE ° DIABLE

10 décembre 2008

LE  ° DIABLE
On remarque peu de choses dans le cartouche: juste que le D est un peu surélevé.
decodage-xv-cartouche-le-diable
Si on lit le I comme le « 1 » en chiffres romains, on a le décodage suivant:
LE ° (d)IA(b)LE = (12 + 5) *2 – (1 + 1 + 12 + 5) soit 34 – 19 = 15.
De plus, en monde mineur, on a d + b = 6 , et 6 (outre le fait d’être une partie de 666) est aussi 1-5 .
Mais Rom avait proposé un décodage fulgurant, mettant en jeu un 22 transcendental, qu’il retrouve dans le mot sATAn (ATA =22, sn appartiennent au code mineur), ce sATAn étant aussi comme une représentation graphique de l’Arcane I5. Pour plus de détails, allez lire l’article complet: http://tarotchoco.quebecblogue.com/l%e2%80%99axe-v-xv-le-pape-%e2%80%93-le-diable/
La recherche de ce 22 transcendantal m’a amené à regarder la carte de plus près…
D’abord le XV qui chiffre la carte :
decodage-xv-nombre-xv

  • d’abord, le X est perché au bord du vide
  • ensuite, le X n’a pas de pattes supérieures. Regardez :decodage-xv-pattes-du-x

on voit bien que les autres X des arcanes n’ont pas ces caractéristiques. TOUS les autres X des arcanes ont des pattes normales, à la seule exception du X du Soleil (Arcane XVIIII). Or, dans celui-ci, une des mains (ou « patte ») d’un des 2 personnages est également cachée… Il y a donc un lien direct, là-aussi,  entre le X et les personnages représentés.
decodage-xv-x-du-soleil
Revenons à notre Diable. Ce X étant très curieux, voici ce que je propose:

le X représente notre diable

le X est perché au bord du vide, et à 2 grosses griffes en bas, alors je le compare à notre Diable, perché sur son four (son forniX), au bord du vide, avec ses grosses pattes griffues.
De + ses bras et ses ailes font un X, et enfin, les ailes du diable sont rognées, c’est bien connu, et il me semble bien qu’il ne peut plus remonter au paradis…
A propos du fornix…Comme l’a fait remarquer Rom, pour le mot latin  fornix , -icis,  (masculin)   nous avons :

  • Voûte, cintre, arche, arcade.
  • Porte cintrée
  • Chambre voûtée
  • Lieu de prostitution , lupanar .
  • Prostitué

……. Fornication ou paradis ?? Apparemment, il a choisi… 

Notre Diable nous montre des « V » et des « 5 » 

Il montre 5 avec sa main ou patte droite, doigts écartés // dessine V avec son bras, surplombe un V de corde (=5), possède des cornes (généralement en V , comme avec les doigts, ou Churchill : « Hou les cornes ! »), ou plutôt des bois à 5 cors.
Mais que signifient ces 5 ? Que nous disent-ils? Est-ce pour indiquer le V de l’Arcane V ,  LE PAPE ? ou V, le V de son propre chiffre XV? Ou encore un autre V ? le 5 de « pentagramme » ? On a affaire à une grande quantité de « 5 »… Et de X, comme les bras croisés des petits personnages.
Bon, nous avons X, le diable, qui nous montre beaucoup de V… et beaucoup de 5, et de multiples de 5 . Et maintenant?
Bien, je propose 2 solutions, également valables et complémentaires.

Le V // le V ou 22 transcendantal de Rom

En effet on a la corde qui relie les 2 personnages:
elle dessine un V :
decodage-xv-le-v-delacorde
 
et, pour moi, c’est bien le 22 transcendantal de Rom : V = 22ème lettre.
Ne boudons pas notre plaisir! Imitons un instant le grand Rom et calculons  « corde » et « cornes » :
CORDE = 3 + 15 + 18 + 5 = 41 = 5 = V … = 22.
Bon, ce V dessiné par la Corde, c’est aussi le dessin des Cornes du diable,
CORNE = CORNES = V = 22  (et notons qu’en mineur N donne 5 = V, et NS donnent 33 = 66 /2)

Ce V est aussi le V du pape,

un pape qui a aussi des cornes, (ou des bois), comme le personnage de la maison Dieu nous l’indiquait, avec son petit E cornu (ou boisé) caché dans sa manche:
decodage-xv-cornes-du-pape-e-de-maison-diev
E = V, et ici ce V est cornu. En retour, le Pape nous indique-t-il « XV » sur ses 2 mains : X sur l’une, et / (c’est à dire / inversé) sur l’autre ? Mystère…
decodage-xv-le-xv-du-pape
En tout cas, comme Rom avait calculé avec son 22 transcendantal, on a bien:
L E ° D I A B L E V transcendantal
(12 + 5) * 2 – (9 + 1 + 12 + 5 + 22 « le v »)
34 – (27 + 22) = – 15 soit 15 + une patte du X qu’on récupère… ^^
en mode mineur, on peut avoir:
(le) ° D 1 (a) B LE « 22 transcendantal »
soit 4 + 1 + 2 // 22
7 – 22 = – 15 : le « – » de « -15 » étant l’autre patte du X, peut-être ??
Maintenant, une 2ème solution, aussi grosse qu’est le Diable pour les personnages:

Le Diable nous incite à prendre les multiples de V

en effet, en chiffres romains, V =5, L = 50 et D = 500I reste « 1 » en romain.
Ainsi, LE ° DIABLE nous donne : (50 + 5) *2 – (500 + 1 + 1 + 50 + 5)
= 110 – 557 =- 447 =  – 15 = XV.
Le diable en – 15 …. 15 tête en bas…
Mais s’il nous prend l’envie d’additionner les termes, au lieu de les soustraire, alors LE ° DIABLE nous donne : (50 + 5) *2 + (500 + 1 + 1 + 50 + 5)
= 110 + 557 = 667decodage-xv-le-diable-tout-petit
C’est un beau résultat, à 1 près… un 1 que le Diable s’ajoute à lui-même: il tient le cierge qui dessine un I romain. DIABLE + 1 = 667 . Nous avons bien 666 pour notre Diable. C’est peut-être pourquoi notre D était légèrement surélevé par rapport au I de Diable: tellement énorme (D = 500)… sur un autre plan que le I du cierge.
decodage-xv-cartouche-le-diable

Noms cachés / Nombres cachés / Lettres cachées dans les Arcanes

10 décembre 2008

Les arcanes ont-ils des noms cachés?

Par exemple, l’Arcane 17 ( L’ETOIILE ou LE TOULE ) voit se refléter un grand 17 dans l’eau du Toule. Ce reflet suggère qu’un mot caché pourrait être « MIROER » ou « MIREOR » (Le mot ancien pour Miroir, avec « Mireür »). « Miroir » apparait bien au XIIème siècle, et d’abord sous la forme Mireor, de « Mirer ».

Mirer vient d’ailleurs du latin mirus, « étonnant », qui donne aussi « a(d)mirer », « miraculum » (« chose étonnante », et dans la langue eccl., « miracle, prodige ».)

Rom a relevé le mot « miroer » dans son Introduction. Son total est 78 (13 + 9 + 18 + 15 + 5 + 18 = 78). Ceci amène une 2ème question:

Les arcanes ont-ils des nombres cachés?

Par exemple, notre ETOILE ou TOULE , avec son « miroer », aurait 78 (ou 15 ou 6 ou ces 3 nombres). Ou bien 21, comme le U de toUle, 21ème lettre de l’alphabet. Maintenant, quel alphabet faut-il prendre en compte? Quel est le nombre supposé de lettres dont tient compte le code Conver?

Autre chose: un niveau de code permet d’obtenir le nombre de l’arcane. Ainsi, 17 pour L’Etoile, 2 pour La Papesse etc. Un autre niveau de code permet-il d’obtenir un autre nom, qui donnerait à l’arcane un autre rang, une autre place dans un autre cercle?

Les arcanes ont-ils des lettres cachées ?

Notre arcane 17 cache-t-elle le U ? Le U de toUle? Il se trouve aussi que le 17 reflété dans l’eau dessine un grand U.

Le Diable, Arcane XV, semble cacher un V ou un U, le V ou U des cordes. Il dessine un V avec le bras, montre un « 5 » (V romain) avec la main, porte des cornes en V, tout comme les petits personnages (d’ailleurs, ‘corne’ et ‘cordes’ ont tous les deux un total de 5 en code majeur ET en mode mineur.

Notre Diable cache-t-il (ou révèle-t-il) donc un « U » ? Un « V »? un « 5 »? Un « E » (5ème lettre » etc.)

A quoi servent ces lettres et nombres cachés ?

S’agit-il de définir une place pour chaque lame? De composer un mot ou un discours caché? D’indiquer le secret de fabrication de la fameuse liqueur Bénédictine? De donner les coordonnées du lieu où est vraiment enterré Suger ? etc.

Où un peu d’Etymologie vient nous surprendre

7 décembre 2008

Prenons les choses dans l’ordre :

1°/ On commence à décoder les noms des lames du Tarot avec la méthode de Rom (A=1, B=2, C=3 etc.) . Pendant un temps, tout va très bien !! Les découvertes abondent, le gibier pullule, et le miel pousse sur les arbres (enfin, vous voyez l’image…), bref : c’est le pays de Canaan ! Mais…

2°/ Eh bien tôt ou tard, on commence à se demander d’où viennent les noms des Arcanes.

Savez-vous par exemple que le mot Bateleur est apparu pour la 1ère fois au XIII ème siècle? Le mot « Papesse » au XVème Siècle. Etc.

Si on suit l’idée de Rom, qui postule que le Tarot soit la création de l’Abbé Suger au XIIème siècle, on en vient inévitablement à envisager plusieurs hypothèses… En voici 2 :

Hypothèse 1 : Rom se trompe sur l’auteur et la date de création du Tarot.

Si Rom se trompe sur la date et l’auteur du Tarot, cela ne change rien au fait que le Code qu’il a mis à jour fonctionne. Dans ce cas, perfectionner le décryptage du code garde son sens. Il convient cependant d’abandonner l’hypothèse d’un Suger créateur du Tarot, et les fausses pistes que cette hypothèse peut susciter.

Hypothèse 2: Rom a raison, mais les noms des lames ont changé.

Dans ce cas, quels étaient, par exemple, les noms originaux du Bateleur? De la Papesse? etc. En tout cas, il semble qu’il ne serve à rien de décoder ces noms, et plus fructueux en revanche de chercher les noms originaux des lames, en s’appuyant sur notre connaissance du Code Conver/Rom.

Il y a gros à parier que Rom a de bonnes raisons pour considérer que Suger est le créateur du Tarot. Mais l’est-il, au regard de ces problèmes etymologiques. Tout du moins, est-il bien le créateur intégral du jeu complet tel qu’il nous est parvenu? Doit-on reformuler l’hypothèse en considérant qu’il est l’inspirateur du jeu, mais que la finalisation en est bien plus tardive? Ou bien la clandestinité supposée du Tarot a-t-elle amplifié la déformation d’un jeu de lames original que Suger aurait inspiré ou commandité?

Sur ces importantes questions, nous attendons les réponses du Maître…

… et le 12 décembre 2008 (pour être précis), Maître Rom a répondu ceci :

Salut mec,
Félicitations pour ton blogue.
La démarche éthymologique est à la base de mes recherches. Le Larousse – avec Le dictionnaire des symboles – est mon livre de chevet. J’ai aussi une grammaire latine qui ne me quitte jamais, de peur que je n’en perdisse mon latin. En ce qui concerne la datation du nom des Arcanes, il me semble que d’après mon Larousse, ils viennent tous du XIIe siècle sauf Le Chariot. Il faut savoir que les dicos se basent sur les documents extants. Le Tarot de Conver n’est pas encore reconnu comme membre du club. Je postule donc (Hypothèse 3!?) que tous les noms d’Arcanes viennent bien du XIIe siècle, qu’ils étaient certainement présent dans la langue populaire mais que certain(s) n’a/n’ont fait leur apparition écrite que plus tard.

Je tiens à ajouter ceci. Tu as raison de dire que le code fonctionne que Suger soit l’auteur du Tarot ou non. J’ai cependant assez d’éléments pour dire que Suger utilisait le code au XIIe siècle. Je crois qu’il y a une bonne probabilité qu’il en soit l’inventeur mais il l’a peut-être hérité de quelqu’un d’autre. J’ai également assez d’éléments pour dire que Suger a utilisé ce code pour bâtir le Tarot. Le jeu a probablement évolué au fil des siècles. Mais je soutiens que le code nous prouve que le nom des Arcanes est coulé dans le béton…

ROM

Et puis plus récemment, le spécialiste connu et reconnu des tarots historiques Charly Alverda a fait la réponse suivante à ce post. (la réponse apparait aussi dans les Commentaires, mais Charly Alverda m’a autorisé à la publier en l’ajoutant au corps de l’article) :

Bonjour à tous

Les premières règles en français que nous connaissons sont contemporaines du Tarot de Vieville (1ère moitié du XVIIè siècle), elles nous permettent de retrouver l’étymologie de certaines cartes. Car c’est seulement en France que nous trouvons les seules règles de jeu imprimées avant le XVIII° siècle, ceci nous donne une piste, car si les peintres des cours italiennes dessinent et peignent les premières ESTAMPES qui renferment potentiellement (voir site) les 22 « triomphes » en 1465, les premières cartes à jouer de ces peintres renfermant ces triomphes (type Visconti-Sforza) sont uniques en Europe.

Les tarots de Mantegna ne sont pas de Mantegna, mais SURTOUT ce ne sont pas des cartes à jouer ! Mais bien des estampes, ceci est d’importance.

http://www.letarot.com/pages-vrac/pages/Tarot-Mantegna.html

Il faut bien dissocier les productions des peintres de celles des CARTIERS, ces derniers produisant les tarots en série changent légèrement l’iconographie néo-platonicienne du début de la Renaissance pour l’infléchir dans l’hermétisme, qu’en 1471 la cour de Cosme de Médicis répand dans toute l’Europe. Celà m’incite à penser (à l’aide d’un faisceau de convergences) que les premiers tarots produits par les Maîtres cartiers sont français et vraisemblablement lyonnais, Lyon étant la première ville « italienne ».

Les 22 cartes s’appellent en France des triomphes jusqu’au XVIIIè siècle, Le Bateleur s’appelle Baga, Bagat ou encore Pagat, le Mat est Ma, Math, le valet : Faon et il y a des brizigoles (!)

Tous ces termes sont d’origine italienne : Les triomphes viennent des trionfi (uniques en Europe) organisés pour les fêtes, dont celle du Carnaval , Bagat vient de Bagatto, le roi du carnaval italien (le Petit des joueurs, une bagatelle), Mat de Matto (le fou), Faon est pour Fante, le Valet, et Brizigole vient certainement des verzigole,« séquences » dans le jeu de Minchiate. De plus il n’y a que 7 « tarocs » dans les 78 cartes, de TAROCCI, terme inventé pour l’occasion. Ce sont les Maçons français du XVIIIè au XXè siècle qui ont inventés les termes d’ARCANES et de LAMES, après que les Maîtres cartiers aient disparus. “Arcane” est un terme inventé par Paracelse pour désigner une médecine, et une lame au XVIè siècle était celle de la faux de la mort : “ Et tost seront étendus sous la lame “ (Ronsard).

L’étymologie est certes importante… si on la replace dans son contexte. Quand dans “nos” cartes, les termes de Tarocs, Baga, Bagat, Pagad, Mat, Math… ont-ils été remplacés par les termes modernes? Evidemment après leur mention dans les règles. Les triomphes deviennent tarocs au début du XVIè siècle, quand un nouveau jeu de triomphes apparaît. L’orthographe n’étant pas fixée avant le XVIIIè siècle, les cartiers francisent les tarocci en tarocs jusqu’au XVIIè siècle, mais Rabelais au XVIè les appellent : tareaux.

ORIGINE DES CARTES A JOUER :

“ On retrouve des traces remontant au XIIè ou XIIIè siècle d’un jeu mamelouk dont la forme est très proche du jeu italien. Par ailleurs, le nom de certaines figures (naib malik et thani naib) rappelle le mot italien naibbe ainsi que le mot espagnol naipes, qui désignent les cartes à jouer.
L’introduction en Europe s’est faite par l’Espagne, qui était alors occupée par les Maures, et par l’Italie, grâce aux commerçants vénitiens et lombards.
En Italie, le 23 mars 1375, un décret des prieurs de Florence interdit un jeu qui est appelé « naib-be », ce que confirme deux fois la Chronique de Viterbe en 1379 en parlant d’un jeu qui « en sarrasin se nomme nayb ou hayl ».
Ce serait vraisemblablement les enfants réfugiés arméniens qui apprirent aux enfants italiens à jouer au naïbi comme l’atteste à Florence, en 1393, Giovanni Morelli, qui recommande « d’éviter les jeux de hasard comme les dés et d’imiter plutôt les enfants qui jouent aux osselets, à la toupie et aux naïbes (naïbi) ». Primitivement le jeu de cartes oriental joué par les enfants devait être très simple, analogue aux jeux de la « bataille » qu’ils jouent encore aujourd’hui : les figurines des officiers supérieurs éliminant celles des inférieurs. Le jeu comportait quatre « compagnies », distinguées chacune par une « enseigne » que portaient les personnages :

  • une bourse de deniers (devenu plus tard le carreau),
  • une coupe à boisson (remplacée par le coeur),
  • une épée (par le pique)
  • et un gourdin (par le trèfle)

composées de 8 soldats numérotés de 2 à 9 et trois naïbis différents (pas de dame). Voir : http://usf.bridge.free.fr/bridge/cartesajouer.html

A ces cartes à jouer traditionnelles, on a ajouté au milieu du XVè siècle, 22 estampes et une figure supplémentaire le Chevalier ou Cavalier, certains jeux ajoutant même une Chevalière.

Au moyen-âge les cartes s’appelaient “quartes”, et en effet l’homme médiéval vivant enfermé dans les guildes de métier et les confréries religieuses ne pouvait inventer la “cinquième bande” (de la règle). L’homme était composé – selon l’Eglise – du quaternaire, le matériel, et du ternaire, le spirituel. Le Roman du Graal est exemplaire comme illustration de mon propos. La notion de quintessence (quinte-essence) se répand par l’imprimerie d’abord en Italie, puis dans toute l’Europe. Le lettré, l’artiste de la renaissance prend le sénaire pour base : (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 = 21, 6 X 11 = 77, mais le Mat étant derrière toutes les cartes et les contenant toutes est cette quintessence.

Ceci dit, je ne doute pas que le “code de Rom” fonctionne !

Cordialement,

C…a

un décodage alternatif du Chariot

2 décembre 2008

TOUT COMMENCE PAR 1 « H » bizarre

La curieuse graphie du titre de la carte VII nous met la puce à l’oreille:
 

tarot de Conver (édition bicentenaire Camoin)
tarot de Conver (édition bicentenaire Camoin)

LE C8ARIOT °

ce H bizarre tient du 8 , du H  ( le êta grec, 8ème lettre, servant aux grecs à noter le nombre 8  )  et du Thêta, Θ ou θ , qui ressemble à notre 8 mais est la 9ème lettre des grecs, et utilisée par eux pour symboliser le 9.

Par ailleurs, ce 8 est légèrement surelevé, par rapport aux C avant lui et au A après lui. Enfin, 2 trous dans la ligne encadrant le titre font que le 8 semble souligné: 8 . Or, selon le code Suger/Conver/Rom, nous avons une équivalence H = 8. Alors, pourquoi le dessinateur a t’il souligné le 8, si cela ne change rien au calcul?

Je propose l’hypothèse suivante: le 8 (ou H ou Thêta) souligné attire l’attention sur 3 choses:

1/ la différence d’une unité entre 8 et 9 : H / 8 / êta / thêta

2/ la valeur particulière du groupe CHA

3/ le cas particulier du C, ce que nous allons voir dans le décodage.

Décodage immédiat

(méthode ROM , bien sûr: c’est la seule 😉 )

Je propose le décodage suivant de LE CHARIOT °

LE CHARIOT = 360     (360 = 9 = 0)

Or 360 ° , c’est le cercle. Et Le Chariot regorge de cercles, fermés ou non…

decodage-viii-les-cercles-du-chariot

L=12 , E=5 , C =100 , H =8 , A=1 , R = 18 , I=1, O=15 , T =20 , ° = *2
on obtient (12 + 5 + 100 + 8 + 1 + 18 + 1 + 15 + 20 ) *2

soit (17 + 100 + 9 + 18 + 16 + 20) *2 = 180 *2 = 360

« CERCLE » (XIIème siècle, du latin circulus , (45 en mode majeur) et avant cela du grec kirkos, « anneau »)

« cercle » donc = 46 (45 + 1)  

or 45 est le 8ème du cercle
« anneau » (XIème siècle, vers I050) = 7 , du vx français anel = 18 (1/20ème de cercle), du latin annellus (=30, 1/3 de cercle)  qui donna aussi annelet (vers II60) = 71 en mode majeur + mineur = 1/5 de cercle.
« LE CHARIOT° » (avec un C qui vaut 3 et non 1 C qui vaut 100) = 91 (c a dire 90 +1) * 2 = 182

or 90 est le ¼ de cercle , 180 le ½ cercle .
(Les 1 de différence 45/46 et 90/91 sont peut-être annoncés par le 1 de différence thêta – êta ?)

Donc, ces cercles de toutes les tailles… + ou  – complets.

Les Chevaux eux-mêmes forment une sorte de 1/2 cercle, soutenu par d’autres 1/2 cercles plus petits.

decodage-viii-les-c-des-chevaux

Des cercles de + en + grands

Avec la fulgurance qui le caractérise, Rom m’a suggéré que le plus grand cercle montré par la carte, c’est encore celui que fait le char dans l’arêne… Bon sang! Il fallait y penser… d’autres cercles… symboliques.

Du coup j’en ai trouvé 2 autres, très très grands…

Le cartouche avec V.T est un autre type de cercle. En effet, avec la formule Rom, V.T = 22 * 2 – 20 = 44 -20 = 24. Il s’agit du cercle des heures.

decodage-viii-les-24-heures1

Un cercle métaphorique, donc… Et la chose est bien normale, lorsque le char est celui de Phoebus-Apollon.

Le cercle le plus grand ici representé par l’arcane VII, est celui de l’orbite du Soleil, censé tourner autour de la Terre. (Son sceptre a donc de bonnes raisons de ressembler à un système planétaire… La Lune, Le Soleil, et… Mercure? Ou Vénus? Celle-ci est aussi dite  » l’Etoile du Berger »… Ou une plus lointaine étoile? (celle des Rom, qui sait ^^…) Tous ces astres tournant autour de la Terre) :

decodage-vii-le-sceptre-planetaire

Le Char d’Apollon décrit un cercle gigantesque, beaucoup plus grand que celui qui boucle les colliers des chevaux. Un simple cercle tout de même… 360° tout au plus…

Je cite 2 ou 3 extraits de Wiki à propos d’Apollon:

« […]mais peut apporter la peste avec son arc ; enfin, c’est un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où il rendait ses Oracles par la Pythie ». […] »Il est également connu comme Phœbus ou Phébus, « le brillant ». « […] « Le surnom de Loxias lui est également attribué à cause de la teneur polysémique de ses oracles. »

Oracles … Polysémie… œ de Phœbus qui nous rappelle notre Thêta, Θ ou θ initial, qui est aussi la forme générale du chariot (le C est la roue de gauche) . Un Loxias, qui en mode majeur, vaut Loxia  S  = 12+15+24+9+1= 61 = 7 . En mineur, Le S qui reste = 19 : LE SOLEIL…)

Enfin, très grand cercle qui est celui de son parcours quotidien…

Maintenant, revenons à notre curieux H / Θ du début, qui ressemble tant au symbole du soleil.

decodage-viii-forme-h-chariot

Le Groupe CHA

Le 8 étant décalé, surélevé et souligné par rapport au 100, je propose : C H A = 108 1 ou 1081.1081 fait sens dans une carte repésentant Suger, puisque c’est sa date de naissance présumée…

On se tire avec les Honneurs

A propos de 108, notons que le Cavalier d’Epee, (qui possède une épaulette – visage à la Janus Bifrons et est lui-même pourvu de quelques cercles fermés ou non, donc lié de près à notre CHARIOT)

donc Cavalier d’Epee = 3 + 1 + 22 + 1 + 12 + 9 + 5 + 18 + 5 + 16 + 5 + 5 + 6 barres = 108

et 108 = 9 , tout comme notre « LE CΘAR1OT° » = 360 = 9 = 0 . 
enfin, ce 108 nous rappelle les 108 1 du CHA du Chariot…

( C’est un peu gonflé, je sais, mais la vie est courte, autant en profiter maintenant… ^^ )
et pour ce qui concerne le « code » ? Quoi proposer?
Lettre cachée : H ? O? C (pour Cent) ? êta/Thêta?

Chiffre caché: 360 / 9 / 0? 100 ? ou 3 pour C? 8-9-êta-Thêta?

Nom caché de la lame ? Phoebus ? Apollon? Sol? Soleil? Cercle ? Allez, je prends Loxias…

 

le 17 de l’étoile se reflète-t-il dans l’eau ? (17–71)

1 décembre 2008

……… il s’avère (à mon avis) qu’il y a de l’eau des 2 côtés du pied droit…… ( clique sur l’image pour l’agrandir )

reflet-17-definitif

(la barre horizontale du 7, en son centre, est masquée par le pied…. parce que le pied, lui, ne réfléchit pas………………. ne dit-on pas : bête comme ses pieds ?)…

…et maintenant, Rom, j’aimerais que tu me dises ce que tu penses de ça… ^^

Un petit ajout arithmantique : (avril 2008)

L’ETOILE = 12 + 5 + 20 + 15 + 9 + 12 + 5 = 78

C’est super, vu que les étoiles ont 78 branches (ou 77 + 1).

Mais il est plutôt écrit LE TOULE

LE TOULE = 12 + 5 + 20 + 15 + 21 + 12 + 5 = 90

Si maintenant on considère ce U comme il est tracé, c’est à dire comme deux II, soit deux 1 romains :

LE TOIILE = 12 + 5 + 20 + 15 + 1 + 1 + 12 + 5 = 71 … 71 c’est le reflet de 17.

17 || 71

(à noter d’ailleurs que ça fait 17 + 20 + 17 + 17 :  c’est beaucoup de 17… pour « l’arcane 17« !)

Si enfin on considère ces « i »… comme des  i (!), on a :

LE TOIILE = 12 + 5 + 20 + 15 + 9 + 9 + 12 + 5 = 87